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La Roumanie : une vision européenne

Bucarest, drapeau de l'Union cotoyant le drapeau roumain

Elle est partout : dans les esprits, dans les perceptions identitaires, dans les perspectives à moyen et long terme. Pourtant, elle ne représente qu'une promesse, une promesse peu définie d'on on ne sait pas vraiment quoi espérer. Ce qui compte vraiment c'est de l'attendre et de préparer son arrivée au mieux.

L'Union Européenne dépasse le cadre de ses 15 Etats, elle s'impose progressivement en Europe Centrale, ce qu'on appelait avant l'Europe de l'Est.

 

En Roumanie, de Timisoara à Valma Veche en passant par Bucarest, l'Union est devenue une véritable référence. Elle a comblé le vide politique fédérateur laissé après la fin du communisme pour devenir idéal vers lequel tendre. Pourtant, avec un salaire moyen de 1500 Francs par mois et un niveau de vie qui a baissé depuis la Révolution de 1989, la Roumanie ne peut pas raisonnablement espérer entrer dans l'UE avant 10 ans au moins. D'ailleurs, elle ne fait pas partie des pays choisis pour la première vague d'expansion de l'Union (République Tchèque, la Hongrie et la Slovénie).

 

En Roumanie, de Timisoara à Valma Veche en passant par Bucarest, l'Union est devenue une véritable référence. Elle a comblé le vide politique fédérateur laissé après la fin du communisme pour devenir idéal vers lequel tendre. Pourtant, avec un salaire moyen de 1500 Francs par mois et un niveau de vie qui a baissé depuis la Révolution de 1989, la Roumanie ne peut pas raisonnablement espérer entrer dans l'UE avant 10 ans au moins. D'ailleurs, elle ne fait pas partie des pays choisis pour la première vague d'expansion de l'Union (Slovénie, République Tchèque et la Hongrie).

Charette à Constanta, Roumanie, cotoyant les voitures sur la route

 

Jeunes enfants de Timisoara (Roumanie) devant Safar, le bus d'Etincelle

Alin, président de BEST, (association d'étudiants roumains en technologie) nous explique dans un français parfait, que l'Union apportera la prospérité à la Roumanie et la libre circulation des personnes. " La seule contrainte est économique " explique-t-il, " de nombreux Roumains souhaitent travailler à l'étranger et ainsi bénéficier de perspectives plus ouvertes que dans leur pays en terme de salaire et de carrière. Et d'ajouter, en ressuscitant le rêve gaulliste d'Europe " de l'Atlantique à l'Oural ", " les jeunes Roumains sont aussi Européens que les Français ou les Allemands, nous avons la même culture et les mêmes intérêts à nous unir ".

 

Cet enthousiasme de la part des jeunes générations n'est pas partagé par tous, dans un pays ou près de 50% de la population active est employée dans l'agriculture. Le système communiste, en particulier durant les années Ceaucescu, contribuait à éloigner les citoyens des prises de position politiques en brimant la démocratie et la liberté d'expression. Il en est resté, de la part des générations plus âgées, une indifférence générale vis à vis des transformations du pays. Cependant, comme l'affirme Andrei, jeune conseiller à la présidence roumaine, " il ne faudrait pas que l'Union ait l'effet d'un mirage ". Beaucoup s'imagine que la simple entrée de la Roumanie dans l'Union homogénéisera les écarts de niveau de vie… et rien n'est pire que les rêves brisés pour couper l'élan d'enthousiasme créé en Roumanie. A l'Union maintenant d'ouvrir ses bras à un de ses fils légitimes ".

 



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